Marc Riboud
Marc Riboud naît à Lyon en 1932. Il entre dans la résistance entre 1943 et 1945, puis il poursuit des études à l’Ecole Centrale. Après avoir travaillé dans des entreprises industrielles il décide de se consacrer à la photo. Il s’installe à Paris où il devient membre de l’agence Magnum en 1955. Il commence ses voyages en Extrême-Orient. En 1957 il fait ses premières photos en Chine, puis le Vietnam. Il obtient deux fois le prix de l’Overseas Press Club. Il revient en Europe et fait des portraits de photographes, de Villeurbanne, de la banlieue lyonnaise, du Louvre... Son travail a été exposé dans tous les grands musés de la photographie.
Diffusions : Mardi 11H30 ; 19H30
Jean-Marc Bustamante
Les premières photos de l'artiste datent de 1974. Jean-Marc Bustamante traite ses tirages comme des tableaux. Au cours des années 1980, il exécute un ensemble de cibachromes de grand format qui sont des vues de paysages relevant à la fois de la tradition picturale du motif et du réalisme propre aux campagnes photographiques relatives à l'étude de l'aménagement du territoire. Bustamante cherche à traiter l'image en tant que matériau. Celle-ci gagne effectivement en matérialité avec la série des "Lumières" initiée en 1989-1990, de grands tirages sérigraphiques sur plexiglas. Salles de classes, halls, lieux publics désertés sont les sujets de ces photographies où les éléments mobiliers et d'architecture sont très souvent représentés en série. Ces pièces photographiques sont toujours partie intégrante des installations présentées par l'artiste, aux côtés de ses réalisations tridimensionnelles.
Diffusions : Mercredi 11H30 ; 19H30
Lewis Baltz
Lewis Baltz pratique la photographie depuis 1956. Etudiant au San Francisco Art Institute en 1967, il réalise à cette date les Prototype Works puis, en 1971, les Tracts Houses, photographies de maisons préfabriquées, qui sont l’objet, la même année, de sa première exposition personnelle à la galerie Leo Castelli de New-York. La dépression de la société industrielle, ses résidus constituent le thème dominant de son œuvre. De cet axe émerge la notion d’entropie; cet état de désordre qu’il qualifie lui-même de « règle sans exception » est à ce point central dans son parcours qu’il a choisi comme titre générique d’une
rétrospective de son œuvre au début des années 90. Un thème domine alors l’ensemble de ses travaux : celui de la technologie comme instrument du contrôle social. Au gré de ses démonstrations, Lewis Baltz utilise pour ses images, le principe des supports multiples : tirages en noir et blanc, films couleurs sur panneaux lumineux, CD Rom ou bandes vidéos. Seule compte en définitive la variation des formes par lesquelles il rend compte du caractère de nos sociétés modernes, dont l’ordre apparent dissimule le chaos.
Diffusions : Jeudi 11H30 ; 19H30
Andreas Gursky
Etudiant à la Kunstakademie de Düsseldorf entre 1981 et 1987, Andreas Gursky
y bénéficie de l'enseignement de Bernd et Hilla Becher. Dans le photo- journalisme, on a coutume de dire (comme Capa) que le photographe n'est jamais assez près de son sujet. D'Andreas Gursky, on pourrait dire qu'il n'en est jamais assez loin. Ses images (et spécialement les grands formats qu’il privilégie) sont des variations sur la distance avant d'être des paysages ou des photographies d'architecture. Distance, éloignement, vues plongeantes, proposent toujours une sorte de cartographie du monde dont l'échelle ne laisse pas à l'homme beaucoup de place, c'est le moins qu'on puisse dire. Le plus souvent, il est à peine perceptible dans le cadre, et sa présence quasi- subliminale (comme dans l'image romantique du glacier d'Aletschgletscher) s'apparente plutôt à une trace, au sens chimique du mot. De ce point de vue, le regard de Gursky ressemble à celui d'un scrutateur attentif à l’extrême. Le film qui lui est consacré dans cette collection, essaie de donner à comprendre son itinéraire et sa place dans la tradition de la photographie objective allemande, mais aussi dans l'histoire plus ancienne des styles artistiques, et notamment picturaux, à partir desquels son œuvre prend forme.
Diffusions : Vendredi 11H30 ; 19H30
Retrouvez la diffusion dans son intégralité de ces quatre programmes samedi à partir de 14H.
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