Née en 1953, Nan Goldin passe son enfance à Boston. Elle découvre la photographie à 16 ans. Dès cette époque, elle intègre une école expérimentale
Dès 19h30 ce soir sur Armor tv.
où elle acquiert le goût de l'insoumission à la morale puritaine et aux
conformismes de la société américaine.
Plus tard, elle s'installe à New York, fait
un long passage par Berlin et de nombreux voyages en Europe et en Asie.
Souvent qualifié de scandaleux ou provocant, son travail photographique,
commencé au début des années soixante-dix, la situe au point le plus extrême
de la photographie moderne, celui où la prise de vue s'empare de l'existence
même du photographe pour en explorer tous les versants, sans limites ni tabous.
Ainsi, Nan Goldin a capté en images les aventures les plus intimes de sa propre
vie, au coeur des turbulences de l'underground new-yorkais. Des images qui
relatent ses amours, ses plaisirs, ses amis, travestis, homosexuels ou
transsexuels, mais aussi sa solitude, sa dépendance à la drogue, son extrême
fragilité et sa difficulté à survivre. Pour la première fois en treize minutes d'un
monologue de vérité brute, Nan Goldin raconte dans "Contacts" ce qui la lie à ses
images. Les oeuvres de Nan Goldin connaissent un succès international et sont
exposées dans le monde entier. Elle a publié plusieurs ouvrages dont The Ballad
of Sexual Dependancy, The Other Side, A Double Life, Vakat, Tokyo Love, I'll be
your Mirror...
Thank You ! I was working on iconography of Nan Goldin at Yvon Lambert Galerie, Paris. Caroline-Christa Bernard
Rédigé par : Caroline-Christa Bernard | vendredi 01 août 2008 à 15:56